L'OISEAU MOQUEUR
( Illustration 1873 - "Nature-Revue des sciences")
L'OISEAU MOQUEUR
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La première fois que j'ai vu ces mots intriguants,
C'est à la gare Montparnasse,
En route pour SAINT MALO.
Toujours, en attendant le départ,
Je passe par la case "Relais H" et j'achète un poche,
Un titre, une photo noir et blanc sur la couverture m'interpellent
Je ne l'ai pas lu tout de suite,
Je l'ai découvert avec ravissement
J'ai adoré ce livre,
Peut être le trouveriez vous "suranné"
Mais il est pour moi, un vrai trésor de littérature.
" Les moqueurs ne font rien d'autre que de la musique pour notre plaisir .
Ils ne viennent pas picorer dans le jardin des gens, ils ne font pas leurs nids dans les séchoirs à maîs ,
ils ne font que chanter pour nous de tout leur coeur. Voilà pourquoi c'est un péché de tuer un oiseau moqueur."
NE TIREZ PAS SUR L'OISEAU MOQUEUR
HARPER LEE
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L'Oiseau Moqueur ....
Comme j'aimerai le rencontrer,
Cet oiseau magique
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(Description Revue "La NATURE - Revue des SCINCES "1873)
Cet oiseau est le plus remarquable chanteur du monde des bois en Amérique. Il est aussi bon musicien que le rossignol de notre Europe, mais il possède en outre le don curieux de contrefaire le chant des autres oiseaux ; on dirait qu’il les imite en raillant leur allure, d’où lui est venu son nom. Le moqueur chante avec goût, avec art ; il a l’habitude de préluder, en s’élevant les ailes étendues, puis il retombe la tête en bas, au point d’où il est parti ; il recommence alternativement ce mouvement, tout en lançant ses notes pures, et c’est ce qui a permis à quelques observateurs de dire qu’il mêlait la danse à ses chants. Quelquefois, lorsqu’il fait entendre des roulements légers, il s’élance dans l’espace et tourbillonne avec grâce, en décrivant une multitude de cercles qui se croisent. Tantôt il accompagne ses cadences brillantes d’un fort battement d’ailes ; tantôt, au contraire, il fait entendre ses arpèges en se livrant à des bonds multipliés.
Le plumage de ce rossignol d’Amérique ne répond nullement à son chant ; les couleurs en sont ternes, sans éclat et sans variété. Le dessous du corps est blanc, les ailes et la queue sont d’un brun foncé. Le moqueur a sur la tête une sorte de couronne blanche, qui se prolonge au-dessus de ses yeux, comme pour former des sourcils, qui donnent à sa physionomie un aspect bizarre.
L’oiseau moqueur se rencontre abondamment à la Caroline, à la Jamaïque et à la Nouvelle-Espagne. Les cerises et les baies de cornouiller sont ses aliments favoris. Il dévore quelquefois des insectes. Ce curieux habitant des bois aime la liberté : la captivité le tue ; il est très-rare qu’on ait pu l’élever en cage.
(photo Peter Moulton)
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Que le week end vous soit doux,
Doux comme le chant
d'un Oiseau moqueur
(clic) https://youtu.be/0sqKC9c0M48